
©
Getty Images/iStockphoto
Petit, plus petit, plus petit que jamais: la chirurgie endoscopique des disques intervertébraux
Leading Opinions
Autor:
Prof. Dr méd. Christian Woiciechowsky
Neurochirurgien et spécialiste de la colonne vertébrale<br> Clinique de médecine du dos et de chirurgie de la colonne vertébrale<br> Vivantes Humboldt-Klinikum, Berlin
30
Min. Lesezeit
16.05.2018
Weiterempfehlen
<p class="article-intro">Aujourd’hui encore, l’opération des disques intervertébraux est souvent considérée comme une intervention dangereuse qui inquiète les patients. Cependant, grâce à l’amélioration des méthodes chirurgicales et à l’utilisation des dernières technologies, les risques et les dangers d’une opération des disques intervertébraux sont nettement plus faibles que par le passé.</p>
<hr />
<p class="article-content"><p>La chirurgie endoscopique des disques intervertébraux est une technique innovante et élégante. Elle évite les incisions cutanées, la rétractation de la musculature et la disparition de parties osseuses et articulaires. Grâce à l’utilisation de caméras haute résolution (HD), d’un éclairage optimal et d’instruments spéciaux, les hernies discales peuvent être réparées en toute sécurité et les patients peuvent être rapidement soulagés de leur douleur et de leurs troubles.<br /> Cependant, les nouvelles méthodes doivent d’abord s’établir et se heurtent fréquemment à des résistances. Lorsque la première appendicectomie endoscopique a été pratiquée en 1983, la plupart des chirurgiens ne voyaient pas la nécessité d'abandonner une méthode chirurgicale établie et de la remplacer par une méthode plus difficile sur le plan technique. Mais la méthode a été élargie par le développement d’innovations techniques, telles que la source de lumière froide et les mini-caméras électroniques. Aujourd’hui, aucune discipline chirurgicale n’est envisageable sans les procédures endoscopiques. De nombreuses opérations endoscopiques, qui, il y a quelques années, étaient rejetées au prétexte qu’elles étaient impossibles, sont maintenant des opérations de routine entre les mains de chirurgiens expérimentés au meilleur sens du terme. Ceci inclut également les opérations endoscopiques sur la colonne vertébrale.<br /> La chirurgie des disques intervertébraux a connu un développement spectaculaire au fil du temps. Deux éléments ont joué un rôle décisif à cet égard: lumière et grossissement. En ce qui concerne la lumière, il est important qu’elle arrive au bon endroit. Les lampes opératoires normales éclairent bien la surface, mais mal la profondeur. Une situation qui a été améliorée par les lampes frontales et optimisée par le microscope. Mais également au niveau du microscope, la source de lumière est à l’extérieur et la lumière atteint le champ opératoire effectif en passant par un canal. Il est donc difficile d’éclairer tous les angles. Seul l’endoscope parvient à diriger la lumière jusque dans les profondeurs, directement et sans perte, et de garantir ainsi un éclairage optimal de chaque angle sans ombres. De plus, l’endoscope offre également un grand angle, un facteur d’agrandissement et la profondeur de champ correspondante, ce qui améliore considérablement la vision opératoire. En outre, le développement des moniteurs a accru la sécurité opérationnelle en améliorant sensiblement la netteté et l’attention portée aux détails. Une évolution comparable au développement de la télévision. Personne ne veut échanger la netteté et la brillance des couleurs de la TV HD contre un poste en noir et blanc. Et quiconque a travaillé avec l’endoscope ne veut plus s’en passer.<br /> Dans le cadre de la chirurgie des disques intervertébraux endoscopique, toute l’opération est réalisée à l’aide d’un manchon de 8 mm et d’un endoscope doté d’un canal de travail de 4,1mm. De quoi permettre la restauration complète de quasiment toutes les hernies discales, laissant une cicatrice à peine visible (Fig. 1, 2). Il n’y a presque pas de cicatrisations dans le canal rachidien, de sorte que le risque de syndrome post-discectomie est nettement inférieur à celui des opérations «ouvertes» ou «microchirurgicales » conventionnelles. La cicatrisation postopératoire est très redoutée et souvent la cause de la réapparition des troubles après un intervalle indolore de 6 à 9 mois. Le traitement des cicatrices postopératoires est souvent très difficile et frustrant. C’est pourquoi les formations de cicatrices doivent être évitées. Les cicatrisations sont le résultat de saignements et d’une destruction de tissus. Plus l’intervention est minimale, moins il y a de destruction des tissus et de saignement et donc de risque de cicatrisation.<br /> En outre, la chirurgie endoscopique est également possible lorsque le canal rachidien osseux est étroit, et ce, par expansion endoscopique du canal rachidien. Il existe en principe deux procédures distinctes dans la chirurgie des disques intervertébraux endoscopique. D’abord de côté par le neuroforamen (le canal nerveux) (Fig. 3) et ensuite par le milieu (par le canal rachidien), la technique dite interlaminaire. Le chirurgien décide de la méthode à utiliser, dans chaque cas, en fonction de l’emplacement de la hernie discale et de l’anatomie. Les hernies discales situées dans le neuroforamen se prêtent bien à l’approche latérale (transforaminale). Cependant, de plus grandes protrusions au milieu, sous le ligament longitudinal postérieur, souvent à l’origine d’un fort mal de dos, mais pas de douleurs au niveau des jambes, conviennent également pour cette technique. L’accès par le milieu est particulièrement utilisé pour les hernies discales intra-spinales qui sont librement séquestrées (c’est-à-dire librement situées dans le canal rachidien). L’opération des disques intervertébraux endoscopique complète n’est pratiquée que dans quelques centres en Allemagne.<br /> L’opération des disques intervertébraux, surtout lorsqu’on utilise l’endoscope, est une technique qui élimine rapidement le problème réel, à savoir la hernie discale, et soulage le nerf comprimé. Les patients se réveillent sans douleur après l’anesthésie et peuvent être mobilisés rapidement. Par conséquent, lorsque les traitements conservateurs échouent, l’opération des disques intervertébraux endoscopique devrait être envisagée.</p> <p><img src="/custom/img/files/files_datafiles_data_Zeitungen_2018_Leading Opinions_Ortho_1802_Weblinks_lo_ortho_1802_s11_fig1.jpg" alt="" width="1417" height="1398" /></p> <p><img src="/custom/img/files/files_datafiles_data_Zeitungen_2018_Leading Opinions_Ortho_1802_Weblinks_lo_ortho_1802_s12_fig2+3.jpg" alt="" width="1417" height="2361" /></p></p>
Das könnte Sie auch interessieren:
Alzheimer: Was gibt es Neues in der Biomarker-Entwicklung?
Schätzungen zufolge leben in Österreich 115000 bis 130000 Menschen mit einer Form der Demenz. Eine Zahl, die sich bis zum Jahr 2050 verdoppeln wird.1 Antikörper-Wirkstoffe könnten in der ...
Kappa-FLC zur Prognoseabschätzung
Der Kappa-freie-Leichtketten-Index korreliert nicht nur mit der kurzfristigen Krankheitsaktivität bei Multipler Sklerose, sodass er auch als Marker zur Langzeitprognose der ...
Fachperson für neurophysiologische Diagnostik – Zukunftsperspektiven eines (noch) unterschätzten Berufes
Die Aufgaben der Fachperson für neurophysiologische Diagnostik (FND) haben sich in den letzten Jahren verändert. Dies geht zum einen mit den erweiterten Diagnostikmöglichkeiten und zum ...