
Également traiter la «small airways disease»
Compte-rendu: Dr méd. Sabina Ludin,
Rédactrice en chef
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L’asthme insuffisamment contrôlé est un problème fréquent et sous-estimé. Comme l’a expliqué la Prof. Dr méd. Daiana Stolz, médecin adjoint en pneumologie à l’Hôpital universitaire de Bâle, lors d’un symposium soutenu par OM Pharma, l’asthme insuffisamment contrôlé est souvent dû à un dysfonctionnement des petites voies aériennes. Celles-ci peuvent être examinées à l’aide de méthodes appropriées. Les particules des inhalateurs à formulation extra-fine sont suffisamment petites pour traiter le dysfonctionnement des petites voies aériennes.
Dans une vaste étude européenne, 82% des patients présentaient un asthme seulement partiellement contrôlé ou non contrôlé. La proportion de patients souffrant d’asthme non contrôlé était de 45%. 44% ont eu besoin de corticoïdes par voie orale au cours de l’année écoulée, 24% ont dû se rendre aux urgences en raison d’une exacerbation et 12% ont dû être hospitalisés.1 «Ces chiffres montrent de façon impressionnante l’ampleur du problème de l’asthme insuffisamment ou non contrôlé», a déclaré la Prof. Stolz.
Pas de SABA, mais dès le départ une association de CSI/formotérol
Étant donné qu’il a été démontré que l’utilisation fréquente d’un β2-agoniste à courte durée d’action (SABA) est associée à un risque accru d’exacerbation fatale,2, 3 les lignes directrices actuelles de la GINA déconseillent l’utilisation des SABA, même en cas d’asthme léger. Pour les niveaux 1 et 2, elles recommandent l’utilisation d’une association d’un corticostéroïde inhalé (CSI) à faible dose et de formotérol, soit à la demande, soit quotidiennement.4 «Cette recommandation s’applique aux patients souffrant d’asthme léger, qui constituent la majorité des asthmatiques», a expliqué la Prof. Stolz.
Également traiter les petites voies aériennes
Ces dernières années, on s’est aperçu que les petites voies aériennes jouent également un rôle central dans l’asthme. L’inflammation chronique accompagnée d’une hyperplasie et d’une hypertrophie des muscles ainsi que d’une hypersécrétion affecte également dans une large mesure les petites voies aériennes.5, 6 Celles-ci ont une très grande surface globale et constituent la plus grande partie de la surface interne du poumon. Il est donc crucial que le médicament atteigne ces zones et que l’inflammation y soit également traitée.
La «small airways disease» (SAD) revêt une grande importance puisqu’elle est associée à un mauvais contrôle de l’asthme, à l’apparition de symptômes, au degré de sévérité de la maladie et au nombre d’exacerbations.5–7 Une SAD non traitée est une cause fréquente d’absence ou d’insuffisance de contrôle de l’asthme.5 «Il est important de penser à la SAD car elle n’est pas détectée par la spirométrie», a expliqué la Prof. Stolz. Des méthodes appropriées pour détecter la SAD comprennent la pléthysmographie corporelle, le lavage à l’azote à plusieurs respirations et l’oscillométrie forcée. Selon les méthodes utilisées, on constate une prévalence de la SAD allant jusqu’à 91%.7 «Chez au moins 50% de vos patients asthmatiques, les petites voies aériennes tiennent une part importante dans la maladie», déclare la Prof. Stolz.
La SAD est également pertinente pour la BPCO et contribue à la sévérité de cette maladie. Plus la BPCO est sévère, plus la prévalence de la SAD est élevée. La SAD est également étroitement liée à l’état de santé. Chez les patients présentant une faible charge de symptômes (score CAT [COPD Assessment Test] <10), environ la moitié d’entre eux sont atteints de SAD, alors que chez ceux qui présentent davantage de symptômes (CAT ≥10), ils sont nettement plus nombreux, 93%.8
La formulation extra-fine fait la différence
Pour traiter également la SAD dans l’asthme et la BPCO, il convient d’utiliser des médicaments inhalés dont les particules extra-fines atteignent les petites voies aériennes (p.ex. béclométasone/formotérol, Foster® ou béclométasone/formotérol/glycopyrronium, Trimbow®). Le dépôt de particules de principe actif dans les petites voies aériennes est significativement plus élevé avec ces formulations qu’avec les formulations conventionnelles, ce qui a des effets bénéfiques sur la fonction pulmonaire, les symptômes, le risque d’exacerbations et la qualité de vie.9, 10
Source:
Symposium de OM Pharma dans le cadre du FomF Update Refresher Médecine interne générale, 29. 1. 2021
Littérature:
1 Price D et al.: Asthma control and management in 8,000 European patients: the REcognise Asthma and LInk to Symptoms and Experience (REALISE) survey. NPJ Primary Care Respir Med 2014; 24: 14009 2 Suissa S et al.: A cohort analysis of excess mortality in asthma and the use of inhaled beta-agonists Am J Respir Crit Care Med 1994; 149: 604-10 3 Nwaru BI et al.: Overuse of short-acting β 2-agonists in asthma is associated with increased risk of exacerbation and mortality: a nationwide cohort study of the global SABINA programme. Eur Respir J 2020; 55: 1901872 4 Global Initiative for Asthma: Global strategy for asthma management and prevention. Update 2020. www.ginasthma.org 5 Lipworth B et al.: Unlocking the quiet zone: the small airway asthma phenotype. Lancet 2014; 2: 497-506 6 Hogg JC et al.: The nature of small-airway obstruction in chronic obstructive pulmonary disease. N Engl J Med 2004; 350: 2645-53 7 Postma DS et al.: Exploring the relevance and extent of small airways dysfunction in asthma (ATLANTIS): baseline data from a prospective cohort study. Lancet Respir Med 2019; 7: 402-16 8 Crisafulli E et al.: Prevalence of small-airway dysfunction among COPD patients with different GOLD stages and its role in the impact of disease. Respiration 2017; 93: 32-41 9 Usmani OS et al.: Airway deposition of extrafine inhaled triple therapy in patients with COPD: a model approach based on functional respiratory imaging computer simulations. Int J COPD 2020; 15: 2433-40 10 Papi A et al.: Extrafine inhaled triple therapy versus dual bronchodilator therapy in chronic obstructive pulmonary disease (TRIBUTE): a double-blind, parallel group, randomised controlled trial. Lancet 2018; 391: 1076-84
Information professionnelle abrégée
Foster® 100/6, solution pour inhalation en flacon pressurisé. C: Par inhalation: dipropionate de béclométasone (100 microgrammes), fumarate de formotérol dihydraté (6 microgrammes). I: Traitement de l’asthme des patients à partir de 18 ans chez qui un traitement par un produit combinant un corticostéroïde inhalé et un bêta-2-agoniste d’action prolongée est indiqué. Traitement symptomatique des patients avec une BPCO sévère avec des exacerbations récurrentes qui ont des symptômes malgré un traitement avec des bronchodilatateurs à action prolongée. Po: Asthme: traitement d’entretien: 2 fois par jour 1 ou 2 inhalation(s). Dose journalière maximale: 4 inhalations. Traitement à la demande: en cas de symptômes, de 1 à au maximum 6 inhalations supplémentaires par jour. BPCO: 2 fois 2 inhalations par jour. CI: Hypersensibilité à l’un des ingrédients. Préc: Surveillance des patients avec des maladies cardiaques, thyrotoxicose, diabète, phéochromocytome, hypokaliémie. Ne pas prendre comme thérapie initiale de l’asthme. Se gargariser ou rincer la bouche après l’application du produit. G/A: Ne pas administrer pendant la grossesse ou l’allaitement. EI: Fréquemment: pharyngite, candidose buccale, irritation de la gorge, pneumonie (lors de BPCO), maux de tête, dysphonie. IA: Eviter l’utilisation de bêtabloquants, précaution avec l’utilisation simultanée des médicaments bêta-adrénergiques. Cons: Pharmacie: à conserver au réfrigérateur (2-8°C). Après délivrance au patient: 3 mois à température ambiante. Prés: Emballage avec 1 aérosol-doseur à 120 doses. Liste B. Informations détaillées: www.swissmedicinfo.ch. Titulaire de l’autorisation: Chiesi SA. Répartiteur: Vifor SA, CH-1752 Villars-sur-Glâne.
Mise à jour de l’information: janvier 2019.
Trimbow® 87/5/9, solution pour inhalation en flacon pressurisé. C: Chaque dose délivrée à la sortie de l’embout buccal contient 87μg de dipropionate de béclométasone, 5μg de fumarate de formotérol dihydraté et 9μg de glycopyrronium (sous la forme de 11μg de bromure de glycopyrronium). I: Traitement continu de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère chez les adultes ayant présenté au moins 1 exacerbation modérée au cours des 12 derniers mois et non traités de façon satisfaisante par l’association d’un corticostéroïde inhalé et d’un bêta-2-agoniste de longue durée d’action ou par l’association d’un bêta-2-agoniste de longue durée d’action et d’un anticholinergique de longue durée d’action. Po: 2 inhalations 2 fois par jour. CI: Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients. Préc: Trimbow n’est pas destiné au traitement des symptômes aigus d’un bronchospasme ou d’une exacerbation. Un bronchospasme paradoxal peut survenir se traduisant par une augmentation des sibilants et de la dyspnée immédiatement après l’administration de Trimbow. Des réactions d’hypersensibilité immédiate ont été rapportées. La prudence est requise chez les patients présentant des maladies cardiovasculaires ou des troubles du rythme cardiaque, une thyrotoxicose, un diabète, un phéochromocytome ou une hypokaliémie non traitée. Risque de pneumonie. Se gargariser ou rincer la bouche après l’application du produit. G/A: Ne pas administrer pendant la grossesse ou l’allaitement. EI: Fréquents: pneumonie, pharyngite, candidose orale, infections des voies urinaires, rhinopharyngite, maux de tête, dysphonie. IA: Eviter l’utilisation de bêtabloquants non cardiosélectifs, prudence en cas de l’utilisation simultanée de médicaments bêta-adrénergiques. Cons: Pharmacie: à conserver au réfrigérateur (2-8°C, 18 mois). Ne pas exposer à des températures supérieures à 50°C. Après délivrance au patient: 4 mois à température ambiante (jusqu’à 25°C). Prés: Emballage avec 120 et 360 doses. Liste B. Informations détaillées: www.swissmedicinfo.ch. Titulaire de l’autorisation: Chiesi SA. Répartiteur: Vifor SA, CH-1752 Villars-sur-Glâne.
Mise à jour de l’information: janvier 2020.
CH-FOS-2100020/042021
Article sponsorisé
Avec l’aimable soutien de OM Pharma Suisse SA