
L’étude InRange démontre l’importance du «time in range» comme facteur essentiel
Compte-rendu:
Reno Barth,
Journaliste médical
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Dans une étude randomisée menée chez des patients atteints de DT1 et soumis à une mesure du glucose en continu (MGC) en aveugle, aucune différence pertinente n’a été constatée entre les deux analogues de l’insuline basale de deuxième génération, à savoir l’insuline glargine U300 et l’insuline dégludec U100, concernant le «time in range» ainsi que les autres critères d’évaluation secondaires et tertiaires examinés.1,2
L’intensification précoce du traitement est associée à une réduction des complications micro- et macrovasculaires chez les patients atteints de diabète de type 1 (DT1),3 selon le Prof. Tadej Battelino de l’Hôpital universitaire pédiatrique de Ljubljana. De nombreuses questions pertinentes concernant les données factuelles nécessitent toutefois encore des améliorations. On sait par exemple que les analogues de l’insuline basale de deuxième génération, à savoir l’insuline glargine U300 (Gla-300) et l’insuline dégludec U100 (IDeg-100), sont plus stables et présentent un risque hypoglycémique plus faible que les analogues plus anciens grâce à l’amélioration de leurs profils pharmacocinétiques et pharmacodynamiques.4,5 Jusqu’à présent, il n’y a eu que peu de données comparatives directes et aucune étude contrôlée randomisée basée sur la mesure du glucose en continu avec le temps passé dans la plage cible («time in range»; TIR) de 70–180mg/dl comme critère d’évaluation primaire. De telles études seraient toutefois nécessaires selon T. Battelino, car la MGC est associée à un meilleur contrôle glycémique par rapport à la mesure conventionnelle de la glycémie,6 et la mesure standard entraîne une sous-estimation des hypoglycémies comme des hyperglycémies par rapport à la MGC.7
Tous les objectifs de l’étude atteints
Cette lacune de données factuelles a été comblée par l’étude randomisée contrôlée InRange, laquelle a comparé Gla-300 et IDeg-100 pendant 12 semaines dans un groupe de patients adultes atteints de DT1. Le critère d’évaluation primaire était la non-infériorité de Gla-300 par rapport à IDeg-100 concernant le TIR et le critère d’évaluation secondaire était la variabilité glycémique, tous deux mesurés par la MGC en aveugle. L’HbA1c constituait un autre critère d’évaluation.
Les patients de l’étude traités par d’autres insulines basales ont été randomisés pour passer à Gla-300 ou à IDeg-100 et ont titré eux-mêmes leur dose de sorte que leur glycémie à jeun se situe entre 3,9 et 5,6mmol/l. Après la titration, une surveillance par MGC en aveugle a eu lieu pendant 20 semaines. L’étude a satisfait aux critères d’évaluation primaire et secondaire, c’est-à-dire la non-infériorité de Gla-300 par rapport à IDeg-100. Dans les deux groupes, le TIR comme la variabilité glycémique n’étaient pas significativement différents. D’importantes réductions de l’HbA1c, plus de 0,5%, ont été observées en 12 semaines dans les deux groupes. Sur ce point également, aucune différence significative n’a été observée entre les deux bras de traitement.
La MGC en aveugle permet de dégager des conclusions pertinentes
Les deux bras de traitement n’ont présenté aucune différence concernant le risque hypoglycémique à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. L’étude a toutefois mis en évidence un fait intéressant: la MGC en aveugle a révélé trois à cinq fois plus d’hypoglycémies que l’automesure effectuée par les patients. Selon T. Battelino, on peut donc en conclure que la MGC est la seule méthode capable de fournir une vue d’ensemble des hypoglycémies d’un patient. Les résultats concernant les critères d’évaluation tertiaires et exploratoires de l’étude InRange ont été exposés lors d’une autre présentation.2 Ils montrent entre autres que les deux groupes ne se distinguent pas significativement l’un de l’autre, même en ce qui concerne le «glucose management indicator» (GMI; l’HbA1c estimée sur la base des données de la MGC). Le GMI était presque égal à l’HbA1c mesurée, lesquels se situaient respectivement à 7,5 et 7,3. Aucune différence significative n’a non plus été mise en évidence entre les deux insulines concernant les différents critères d’évaluation de la sécurité.
Conclusion
L’étude InRange souligne ainsi la pertinence du TIR et démontre l’efficacité ainsi que la stabilité de l’insuline glargine U300, même chez les patients atteints de DT1.
Source:
Congrès de l’EASD, 19 au 23 septembre 2022, Stockholm
Littérature:
1 Battelino T et al.: Comparison of the basal insulin analogues Gla-300 and IDeg 100 using continuous glucose monitoring in people with type 1 diabetes: the InRange randomised controlled trial. Presented at EASD 2022, Abstract 247 2 Bergenstal R et al.: Tertiary CGM endpoints comparing second-generation basal insulin analogues glargine 300U/mL and degludec 100U/mL in people with type 1 diabetes: inrange randomised controlled trial. Presented at EASD 2022, Abstract 635 3 Lachin JM et al.: Diabetes Care 2021; 44: 2225-30 4 Heise T et al.: Expert Opin Drug Metab Toxicol 2015; 11: 1193-201 5 Becker RH et al.: Diabetes Care 2015; 38: 637-43 6 Beck RW et al.: JAMA 2017; 317: 371-8 7 Mangrola D et al.: Endocr Pract 2018; 24: 47-52